De l’humanitaire oui, mais pour de pauvres riches !
Tout le monde a une chanson préférée, un petit air qui trotte dans la tête et que l’on siffle ou fredonne joyeusement lorsque l’on se sent d’humeur enjouée.
Nous avons découvert quels étaient les morceaux favoris de notre grandiloquent président et de nos dispendieux banquiers.
Pour le premier nous avons "Les copains d’abord" et pour les seconds c’est tout simplement "Avooooir un bon copain…".
Et le doute sur l’amitié qui unit ces personnages n’est plus permis. Pour s’en convaincre il suffit de réaliser ce que peut représenter le cadeau de 360 milliards d’euros que Sarko 1er a promis d’injecter si nécessaire pour empêcher ses amis banquiers de faire faillite.
Officiellement c’est pour le bien de tous les Français. Ben voyons !
Payer récompenser avec de l’argent public l’incompétence et la cupidité de ces pseudo professionnels de la finance qui ont joué avec de l’argent qui n’était pas le leur, voilà qui va effectivement faire du bien à Monsieur Tout-le-Monde qui lui, s’il a le malheur de se retrouver "en faillite" à la fin du mois, n’a droit pour tout plan de sauvetage qu’a des agios, frais de banque, huissiers et saisies sur salaire !
Mais notre président a trouvé le truc, pour faire avaler ses plus monumentales couleuvres il joue systématiquement sur le registre du trémolo pathos et du brave gars qui comprend la souffrance de ses contemporains. Et malheureusement, ça marche.
Quoi qu’il en soit, à l’arrivée ce sont Français qui paieront l’addition, parce que ne rêvons pas, tout l’argent qui sera débloqué ne sera jamais remboursé par les banques qui brandiront s’il le faut le terrifiant spectre de la faillite pour échapper une nouvelle fois à leurs obligations. Ils auraient d’ailleurs bien tort de s’en priver puisque cela marche.
Alors, autant s’attendre dès à présent et pour longtemps, même si l’économie mondiale et celle des banques s’améliorent, à ne pas voir les prestations familiales ou aides aux nécessiteux augmenter significativement.
Par contre, il y a fort à parier que des taxes cachées et autres joyeusetés de cet ordre feront à coup sûr subrepticement leur apparition pour combler le vide des caisses de l’État.
Et la meilleure preuve que cela a toutes les chances d’arriver est justement que notre cher coûteux président a promis que cela n’arriverait pas !
Ce qu’il faut retenir de cette crise, c’est qu’aujourd’hui en France il y a (et il y aura) toujours de l’argent pour aider les incompétents et les escrocs à se remettre sur les rails, mais il n’y en a pas pour le social ou l’humanitaire, sauf si l’humanitaire en question concerne des criminels de sang en cavale !
Sinon comment expliquer que "l’insurmontable" déficit de quelques milliards de la Sécu dont on nous rebat les oreilles depuis des années ne soit pas comblé en un simple claquement de doigt comme cela va être fait pour les banquiers, au lieu de toujours taxer plus durement les malades en réduisant leurs remboursements ?
Idem pour les retraités qui n’ont que le minimum vieillesse et que l’on augmente qu’au compte-goutte "parce-qu’il-n’y-a-pas-d’argent-dans-les-caisses" !
Enfin, et pour définitivement avoir la nausée, il faut savoir que de l’avis de spécialistes il faudrait environ 30 milliards d’euros par an pour éradiquer complètement la faim dans le monde, mais que l’on ne les trouve pas, alors que la zone Euro à elle seule se dit prête à débourser 1 700 milliards d’euros pour aider tous ces pauvres banquiers… Instructif non ?
Pour info cela correspond à près de 57 années sans faim dans le monde, une paille !